• Le week-end prochain, le collectif des libraires de l'Est Parisien, Librest, présente et organise la première édition d'Esprits Libres, un festival consacré aux sciences humaines.

    Esprits Libres : un festival pour les sciences humaines

    Avec l'historienne Arlette Farge comme marraine et des invités aussi différents que Christophe André, Maylis de Kerangal, Sylviane Agacinski, Didier Eribon, Morgan Sportès ou François de Singly (parmi d'autres), ce festival a pour ambition de faire dialoguer les disciplines - philosophie, histoire, psychologie, sociologie... - et de favoriser la rencontre des auteurs et de leurs lecteurs dans un cadre convivial. Sont au programme des débats, des films, des ateliers pour les enfants, et bien sûr une librairie !

    Venez retrouver vos libraires et leurs nombreux invités à la Bellevilloise, 19-21 rue Boyer (Paris 20e), samedi 5 et dimanche 6 novembre 2011, entre 10h et 20h.

    Et pour en savoir plus : http://festival-espritslibres.librest.com


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  • Fin août, nous en disions déjà le plus grand bien ICI : c'est donc avec joie que nous apprenons l'attribution aujourd'hui du Grand Prix de l'Académie Française à Sorj Chalandon pour son formidable roman Retour à Killybegs (éditions Grasset).

    Grand Prix de l'Académie Française : Retour à Killybegs, de Sorj Chalandon


    Un prix mérité - ça arrive !


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  • Dans son premier roman, Un oeil bleu pâle, Louis Bayard faisait d’Edgar Poe, alors jeune élève de l’école militaire américaine de West Point, l’assistant de l’enquêteur-narrateur. Cette fois, dans la Tour Noire, c’est à deux figures mythiques de l’Histoire de France qu’il s’attaque : Vidocq, l’ancien bagnard devenu chef de la Sûreté, et Louis XVII, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, dont la mort en détention à l’âge de dix ans a suscité beaucoup d’interrogations et de fantasmes.

    La Tour noire, de Louis BayardLe premier et le plus persistant de ces fantasmes : celui que l’on a surnommé « l’enfant du Temple » ne serait en fait pas mort en prison… Comme d’autres avant lui, Bayard s’empare de l’idée pour jouer avec tout au long du récit. Sans chercher à faire oeuvre d’historien ni à offrir une nouvelle théorie révolutionnaire sur la question, il tisse sa toile de romancier autour de ce mystère et lui offre une variation intelligente et poétique, qui s’avère suffisamment plausible pour satisfaire le lecteur.

    L’autre intérêt du roman, c’est bien sûr le personnage de Vidocq. Sa manière de le mettre en scène est parfaitement crédible : hâbleur, provocateur, malin, grossier, manipulateur, fascinant, extrêmement brillant ; en un mot, grandiose, tel qu’on se représente cette figure marquante et bien réelle du XIXe siècle. Pour autant, Vidocq n’est pas le héros du roman, et finit même par devenir secondaire au fil des pages : c’est l’un des bémols à apporter à ce livre, car chacune de ses apparitions apporte du spectacle et de la folie au récit.

    Comme son nom ne l’indique pas, Louis Bayard est américain. Le détail est d’importance, car on pouvait dès lors craindre une reconstitution de l’époque « à l’américaine », avec son lot de facilités et de clichés sur la France. Il n’en est heureusement rien. Bayard s’est documenté avec sérieux, et il a su mettre le fruit de ses recherches au service de son histoire, sans chercher à rendre son récit « exotique » ou clinquant.
    Puis il y a son style, assez singulier, qui présente un rythme particulier auquel il faut s’habituer durant les premières pages. C’était déjà le cas dans Un Oeil bleu pâle, signe que l’auteur a déjà un coup de patte, une manière bien à lui de raconter ses histoires, et qu’il ne nous livre pas un énième roman historique sans originalité ni saveur.

    Si vous cherchez donc un bon polar historique, pas prise de tête mais sérieux, bien mené et agréable à lire, la Tour noire est une excellente option !

    La Tour noire, de Louis Bayard
    Editions Pocket, 2011
    ISBN 978-2-266-18890-6
    442 p., 7,90€

    Pour commander ce livre, rendez-vous sur le site Librest.


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  • Cette année, nous accueillons en résidence d'auteur l'écrivain, poète et éditeur Benoît Casas. Comme chaque mois, ce dernier organise une rencontre - et voici donc, en ce jeudi 27 octobre 2011 à 20h, la huitième rencontre :

    Poésie & Voix

    avec

    Cécile Mainardi
    Luc Bénazet
    Eric Houser

    Rencontre : 8e soirée de la résidence de Benoît Casas, "Poésie &"

    Une soirée de lecture autour de voix toutes différentes :

    la voix de Cécile Mainardi, auteur de L'immaculé conceptuel : deuxième blondeur (Les Petits Matins, 2010), Je suis une grande actrice (éditions de l'attente, 2006) et La blondeur (Les Petits Matins, 2006) ;
    la voix de Luc Bénazet, auteur de nEcrit aux éditions Nous (2009) ;
    et la voix de Eric Houser, auteur de Poèmes en langue vulgaire (Action Poétique, 2010), Mon journal pour Nina (éditions de l'attente, 2007) et Encore vous (Les Petits Matins, 2006).

    Rencontre : 8e soirée de la résidence de Benoît Casas, "Poésie &"   Rencontre : 8e soirée de la résidence de Benoît Casas, "Poésie &"   Rencontre : 8e soirée de la résidence de Benoît Casas, "Poésie &"


     


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  • Dans le cadre de "Arménie - Arménies" organisée par le CNL du 16 au 23 octobre
    le Comptoir des Mots est partenaire de la

    Soirée arménienne à la Bellevilloise
    le jeudi 20 octobre 2011 à 19h30
     

    En présence des auteurs qui signeront leur livre :

    Daniel Arsand
    Peter Balakian
    Krikor Beledian
    Viken Berberian
    Denis Donikian
    Vahé Godel
    Violet Grigoryan
    aymond Kévorkian
    Michel Marian
    Vahram Martirosyan
    Gaïdz Minassian
    Claire Maroudian
    Marc Nichanian
    Nathalie Baravian
    Antoine Agoudjian

    Soirée arménienne à la Bellevilloise (jeudi 20 octobre, 19h30)

    Au programme : voix, musiques et images au service de la diversité artistique arménienne.

    Chacun sera accueilli sur les rythmes très particuliers du Future Hat Trio. Puis, Daniel Mesguisch et la jeune comédienne Arevik Martirossian liront des textes issus de la grande tradition poétique arménienne, de Moïse de Khorène jusqu’à Toumanian en passant par Grégoire de Narek...
    Leur lecture ne sera pas une simple lecture, ils seront entourés de musiciens au sommet de leur art : Levon Minassian au doudouk et Gaguik Mouradian au kamantcha, accompagnés de leurs amis.
    En fond de scène, défileront les images, très évocatrices, que le photographe Antoine Agoudjian a réalisées en Arménie.
    Les passionnés poursuivront leur soirée, en compagnie du groupe post rock Deleyaman.

    19 h 30
    Accueil par le Future Hat Trio (Jazz)
    Avec Macha Gharibian (piano, voix), Tosha Vukmirovic (clarinette, kaval, saxophone), Kevin Seddiki (guitare, zarb, bendir), Youen Cadiou (contrebasse).

    20 h 30 | 21 h 30
    Lecture musicale
    Par Daniel Mesguich et Arevik Martirossian, accompagnés de Levon Minassian (doudouk), Gaguik Mouradian (kamantcha), Serge Arribas (clavier), Michèle Lubiz, Jacques Vincenzini (doudouk) et Anouchka Minassian (qanoun).
    Textes arméniens anciens.
    Projection de photos d’Antoine Agoudjian.

    22 h
    Concert Deleyaman (post-Rock)
    Avec Aret Madilian (guitare, basse, chant, clavier), Béatrice Valantin (chant, clavier), Mia Bjorlingsson (batterie), Gérard Madilian (doudouk), Ara Duzian (guitare), Nils Valdes (vidéo-projection).

    Réservations à : rsvp@centrenationaldulivre .fr

    Pour plus d'informations : rendez-vous sur le site du CNL ou sur le site Librest.

     


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  • Quand la B.D. raconte l'Histoire...

    Les meilleurs ennemis, de David B. et Jean-Pierre Filiu

    Raconter en bande dessinée les relations entre le Moyen-Orient et les États-Unis depuis leur création, tel est le défi relevé par David B., dessinateur, et Jean-Pierre Filiu, historien et arabisant, spécialiste de l'islam contemporain.

    Évoluant de la Grande Histoire à la petite anecdote, les auteurs s'emploient à éclairer l'actualité la plus brûlante de notre monde par la narration graphique de ce "passé qui ne passe pas". Une mise en perspective graphiquement somptueuse.

    Nous vous invitons à rencontrer David B. et Jean-Pierre Filiu à la librairie demain soir, jeudi 20 octobre, à 20 heures.

    Les meilleurs ennemis, une histoire des relations entre les Etats-Unis et le Moyen-Orient -
    Première partie : 1783-1953
    , de David B. & Jean-Pierre Filiu
    Editions Futuropolis, 2011
    ISBN
     978-2-7548-0080-8
    115 p., 20€

    Pour commander ce livre, rendez-vous sur le site de Librest.


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  • A l'occasion de la sortie de son nouveau roman, L'Apothicaire, Henri Loevenbruck nous fait l'amitié de revenir à la librairie pour rencontrer ses lecteurs et dédicacer ses livres.

    L'Apothicaire, de Henri Loevenbruck

    Il y a deux ans, il était déjà venu nous voir lors de la parution des Cathédrales du vide, et nous gardons un excellent souvenir de cette rencontre pleine de convivialité. Henri est très disponible et toujours ravi de prendre le temps de discuter avec ceux qui viennent le voir.

    Alors, que vous connaissiez son travail ou non, n'hésitez pas à passer au Comptoir vendredi 21 octobre, entre 17h et 20h. Vous repartirez sûrement conquis !

     En plus, histoire de patienter agréablement en attendant votre tour, il y aura de quoi boire et grignoter. Nous vous espérons donc nombreux !

    L'Apothicaire, de Henri Loevenbruck
    Editions Flammarion, 2011
    ISBN 978-2-08-123327-0
    603 p., 22€

    Pour commander ce livre, rendez-vous sur le site Librest.


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  • Mikaël Ollivier est fan de Bruce Springsteen. De ces fans qui n’hésitent pas à retrouver leur idole partout où celle-ci monte sur scène, que ce soit en Europe, aux Etats-Unis ou ailleurs dans le monde. Ecrivain, il avait déjà joint l’utile à l’agréable une première fois, en livrant avec Hugues Barrière une biographie analytique passionnante du chanteur américain (Bruce Frederick Springsteen, éditions Le Castor Astral, actuellement disponible à la librairie).

    Quelque chose dans la nuit, de Bruce SpringsteenDans Quelque chose dans la nuit, son nouveau polar, Mikaël Ollivier récidive en plaçant le Boss et sa musique au coeur de l’intrigue. Une petite bande de fans, devenus amis à force de se croiser au pied de la scène, se reconstitue à l’occasion du Magic Tour, la tournée de Springsteen organisée en Europe pour accompagner la sortie de son nouvel album. De ville en ville, de Madrid à Anvers en passant par le Parc des Princes à Paris, ils suivent fidèlement leur guitar hero, commentant ses prestations successives, ses playlists évolutives, ses moindres faits et gestes. Mais un tueur mystérieux les suit également comme leur ombre et entreprend de semer la mort dans leurs rangs, hanté par la chanson « Something in the night » et sa strophe prémonitoire : « Rien n’est oublié ni pardonné »…

    La grande force du roman réside dans la manière dont l’auteur nous plonge au cœur du monde singulier des tournées du Boss. Il en restitue la puissance unique de Springsteen et de son E Street Band sur scène, leur énergie communicative, la force et la poésie des chansons, tout l’univers en somme du rocker. Un domaine que Mikaël Ollivier retranscrit aussi bien qu’il le maîtrise. J’ai particulièrement aimé deux passages du roman, où il se glisse dans la tête de la star, évoquant ses sentiments avant de monter sur scène, ses doutes, son rapport au public, à l’attente de la foule… De très belles pages, très émouvantes.

    Faut-il donc être fan du Boss pour apprécier ce roman ? Pas nécessairement. Le suspense fonctionnerait sans doute avec un autre artiste – même si Springsteen est unique en son genre… Le sujet central du livre, ce sont les fans. Leur passion virant parfois à la folie, les sacrifices auxquels ils consentent, leur dévouement incroyable à leur idole… Bien que fervent admirateur lui-même, Ollivier a su prendre le recul nécessaire pour se confronter en détail à un thème taillé pour le polar – genre attiré par les fascinations en tous genres s’il en est.
    Le résultat est captivant, même si le rythme du récit peut dérouter au début : avant d’entrer dans le vif du sujet, le romancier prend le temps d’approfondir ses personnages, de fouiller leur psychologie et leurs histoires. Pour mieux nous aspirer dans la spirale démente du meurtrier, ce qui nous vaut quelques scènes angoissantes et éprouvantes, et une accélération progressive du tempo qui laisse peu au lecteur l’opportunité de respirer jusqu’à un final spectaculaire.

    Bref, voilà un polar français original et réussi : deux bonnes raisons de foncer dessus... D'ailleurs, ça tombe bien, il sort aujourd'hui !

    Conseillé par Didier.

    Quelque chose dans la nuit, de Mikaël Ollivier
    Editions le Passage, 2011
    ISBN 978-2-84742-173-6
    336 p., 19€


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  • Pour continuer à attendre sereinement la sortie de Quelque chose dans la nuit, le nouveau polar de Mikaël Ollivier, et la soirée de lancement que nous vous proposons au Comptoir le 6 octobre (on en parlait déjà ICI), voici deux propositions de lecture, histoire d'en savoir plus sur le Boss.

    Bruce Frederick Springsteen, de Hugues Barrière & Mikaël Ollivier

    Deux livres sur Bruce SpringsteenAvant d'écrire un roman mettant la musique de Springsteen au coeur de l'intrigue, Mikaël Ollivier était déjà le co-auteur, avec Hugues Barrière, d'un excellent livre sur le rocker du New Jersey, dont la lecture est tout particulièrement recommandée ! En effet, l'inévitable dimension biographique du livre se double d'une analyse extrêmement détaillée de l'oeuvre du chanteur, qui met en perspective avec intelligence ses thèmes de prédilection, ses obsessions, ses réflexions, ses engagements. Le travail de Springsteen est ainsi mis en perspective par sa vie, et réciproquement.

    Ollivier et Barrière ne renient pas leur amour pour le Boss, et le ton de leur livre, passionné et vivant, s'en ressent agréablement. Mais leur essai ne se cantonne pas à l'hagiographie facile. Avec rigueur et précision, les deux auteurs examinent l'enfance et l'adolescence de Springsteen, son rapport à la religion ou à la paternité, ses engagements citoyens et politiques, sa méthode de travail, ses relations avec ses proches et ses collaborateurs (notamment les membres de son groupe, le fameux E Street Band)...

    De quoi apprendre tout ce qu'il faut savoir sur une icône de la culture américaine contemporaine, bien au-delà du cliché du rockeur à la voix rauque, auteur de concerts dantesques. Incontournable !

    Bruce Frederick Springsteen, de Hugues Barrière & Mikaël Ollivier
    Editions Le Castor Astral, 2008 (édition mise à jour)
    ISBN 978-2-85920-757-1
    422 p., 24€


    Born in the USA : anatomie d'un mythe, de Hugues Barrière

    Deux livres sur Bruce SpringsteenEn solo, Hugues Barrière a consacré un essai aussi intéressant que nécessaire sur la chanson emblématique de Springsteen, celle qui a définitivement fait de lui une star mondiale, l'auteur d'un tube planétaire : "Born in the USA".

    Loin d'être l'hymne patriotique à la gloire des Etats-Unis que l'on pense (méprise sans doute due en partie à son rythme martial et à ses synthés triomphants), "Born in the USA" dénonce en effet le mépris et l'abandon dont furent victimes les soldats américains à leur retour du Vietnam. Pas de quoi pavoiser, donc - sauf que, pour différentes raisons, la chanson fut mal interprétée et détournée à des fins malhonnêtes, notamment politiques ; Reagan voulut ainsi en faire son hymne de campagne pour sa réélection, en 1984...

    Brisant un cliché bien établi à l'encontre du Boss, l'essai de Hugues Barrière relate cette histoire aussi complexe qu'étonnante, à découvrir !

    Born in the USA : anatomie d'un mythe, de Hugues Barrière
    Editions Autour du livre, collection Les Cahiers du Rock, 2006
    ISBN 978-2-916560-00-7
    160 p., 10€

    Pour en savoir plus : Editions Autour du livre

     Et en histoire de mettre tout ça en musique, une nouvelle vidéo : l'incontournable "Born in the USA", interprétée lors du Rising Tour (2002) :


     


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  • Au début tout est noir. Quelques traits de couleurs, un oiseau apparaît. Il est seul, personne pour écouter la douce chanson de ses ailes. Comme au commencement du monde, il n'y a rien.

    L'oiseau explore et, en quelques coups de becs, dessine, découvre les alentours. Le soleil, la lumière. Le monde apparaît.

    De l'autre côté, monde de couleurs et de lumière, un arbre, immense, mais seul. Sans personne pour se poser sur ses branches...

     

    Un magnifique album pour raconter une naissance du monde avec poésie.

    A partir de 4 ans.


    Conseillé par Anna.

    Bec-en-l'Air, de Martine Laffon & Betty Bone
    Editions Thierry Magnier, 2011
    ISBN 978-2-36474-003-7
    32 p., 17€


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