• Dans Mon traître, son troisième roman paru en 2008 (Grasset), Sorj Chalandon racontait l’histoire d’Antoine, un jeune luthier français qui, dans les années 70, découvrait l’Irlande du Nord, alors en résistance active contre la domination britannique. Tombé amoureux de la terre, de la langue, des hommes, il s’identifiait à leur lutte, se mettait à leur service et se faisait une petite place auprès des combattants de l’IRA. Il s’attirait notamment l’amitié de Tyrone Meehan, leader charismatique du mouvement nationaliste, devenu son mentor. Jusqu’à ce jour funeste de décembre 2006 où il apprenait, comme tout le monde, que Meehan travaillait pour les Britanniques depuis vingt-cinq ans.
    L’histoire était largement autobiographique. Sous les traits modestes du “petit Français” se cachait Chalandon lui-même, alors journaliste à Libération et lauréat en 1989 du prix Albert-Londres pour ses reportages consacrés à l’Irlande du Nord. Quant à Tyrone Meehan, c’était Denis Donaldson, ami du romancier et traître révélé en 2005.


    Retour à Killybegs, de Sorj ChalandonSorj Chalandon n’en avait donc pas terminé avec cette histoire. Après avoir entrepris d’exorciser la blessure de son amitié trahie, il donne cette fois la parole à Meehan lui-même. L’occasion de dire que résumer sa vie à sa traîtrise est une injustice occultant l’intensité d’une existence offerte avec bravoure à la résistance armée.
    En le nommant narrateur, l’écrivain permet à Meehan de se raconter, depuis son enfance misérable jusqu’au renoncement, en passant par son initiation au combat à l’adolescence, les premières armes, les premières actions, les victoires, les morts parmi les compagnons de lutte, les premières arrestations, et la prison. Les pages consacrées à ses longs mois d’internement, dans des conditions indignes, figurent parmi les plus marquantes du livre.
    Il lui accorde également la chance de s’expliquer, de se justifier, d’éclairer les conditions d’un choix impossible autant qu’incontournable. Une opportunité purement littéraire, puisque dans la réalité, il n’a jamais pu reparler à Donaldson entre les aveux de ce dernier et son assassinat cinq mois plus tard.


    Chalandon laisse ainsi le romancier prendre totalement le pas sur le journaliste, et son style lui-même est là pour le rappeler à chaque page. Dans la masse indigeste de scribouilleurs sans relief que nos chers éditeurs se croient obligés de nous infliger à chaque rentrée littéraire, voici enfin un auteur français, un vrai, au sens noble du terme. Doté d’une plume, d’une patte, d’une âme d’écrivain.
    Ses phrases courtes et dépourvues de graisse, ses mots choisis pour aller à l’essentiel des idées, sont la chair de ses sensations et de ses sentiments. Ce qui n’empêche pas son écriture d’être empreinte d’un certain lyrisme, ses métaphores pleines d’intuition de frapper l’imaginaire et le cœur du lecteur. Juste et attachante, la voix de Meehan fait chanter l’Irlande qu’aime Chalandon, autant que la rage désespérée animant ceux qui se battaient pour elle.


    “L’IRA. Soudain, je l’ai vue partout. Dans ce fumeur de pipe chargé de couvertures. Ces femmes en châle, qui nous entouraient de leur silence. Ce vieil homme, accroupi sur le trottoir, qui réparait notre lampe à huile. Je l’ai vue dans les gamins qui aidaient à notre exil. (…) Je l’ai vue dans l’air épais de la tourbe. Dans le jour qui se levait. Je l’ai sentie en moi. En moi, Tyrone Meehan, seize ans, fils de Patraig et de la terre d’Irlande. Chassé de mon village par la misère, banni de mon quartier par l’ennemi. L’IRA, moi.” (p.59)


    Le Retour à Killybegs, c’est le retour aux sources. Celles de la vie de Meehan, bien sûr, mais aussi le retour, pour l’écrivain, aux sources de sa passion et de son admiration pour l’Irlande du Nord et ceux qui se sont battus pour elle. Lorsqu’un livre vibre d’une telle sincérité, comment ne pas l’aimer ?
     

    Conseillé par Didier.

     Retour à Killybegs, de Sorj Chalandon
    Éditions Grasset, 2011
    ISBN 978-2-246-78569-9
    334 p., 20€
     


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  • Scintillation, de John Burnside     Perdue sur une presqu’île oubliée, à l’ombre de bois obscurs que l’on dit empoisonnés, l’Intraville est une cité en pleine déliquescence. L’usine chimique qui faisait vivre ses habitants est désormais abandonnée, sans doute responsable des nombreux cas de maladies inconnues qui déciment la population. À l’abri de leurs demeures somptueuses de l’Extraville, les gens de pouvoir promettent une vie meilleure, se cachent derrière le projet Terre d’Origine dont personne ne sait vraiment de quoi il s’agit.
    Livrés à eux-mêmes, seuls ou en bandes, les adolescents du coin errent, traînent, fouinent, hantent l’ancienne usine. Des garçons se mettent à disparaître. Au nom des autorités, le policier Morrison affirme qu’il s’agit de fugueurs. Personne n’y croit, et surtout pas Leonard, dont le meilleur ami est le dernier disparu en date. Partagé entre son amour des livres, son père mourant, sa petite amie Elspeth qui l’entraîne dans des jeux sexuels incessants, la bande venimeuse de Jimmy Van Doren, Leonard se met à chercher la vérité.

    Autant vous le dire tout de suite : John Burnside fait partie des auteurs dont nous aimons et suivons l'oeuvre avec constance, tant il semble impossible que l'un de ses livres puisse être mauvais. Scintillation ne fait pas exception, s'inscrivant dans la continuité des romans précédents du romancier et poète écossais.
    Autant ajouter également que lire Burnside n'est pas de tout repos. Son oeuvre, sombre, dérangeante, sonde les abysses de l'âme humaine dans leurs moindres recoins, nous confrontant à toute notre complexité.

    Au premier abord, ce nouveau roman peut faire penser à un thriller, avec l'histoire des disparitions d'enfants. Fil rouge du récit, cette intrigue n'est pourtant qu'un prétexte, dont on sait finalement assez vite ce qu'il faut en savoir, hormis l'identité du coupable, dévoilée à la fin - encore que... Mais est-ce le plus important ?

    Non, car Scintillation n'est pas un simple thriller, bien qu'il en ait la noirceur, l'atmohspère pesante et les sombres atours. Le roman aborde de nombreux thèmes et sujets de réflexion : violence gratuite, cruauté ou sexualité adolescentes, avidité financière des puissants, dérives industrielles... Tous la nourrissent, aucun ne domine les autres. Le récit se construit en strates successives, certaines enfouissant les précédentes ; Burnside, parfois, ouvre des portes qu'il ne referme pas. A dessein, sans aucun doute : libre à nous et à notre imagination de concevoir ce qu'il y a derrière.
    Quant à la fin,
    étrange et ouverte aux interprétations, elle en déconcertera sûrement certains. Mais comme nous le disions plus haut, Scintillation n'est pas un polar, nanti d'une résolution claire et rassurante. A l'image de l'Usine de l'Intraville, c'est un dédale mystérieux, un champ en friche, où se joue une sombre comédie.

    Dès le premier chapitre, le romancier annonce : "C’est une histoire qui possède une vie propre, pour autant que je puisse le constater. Une vérité propre aussi, mais pas une vérité que l’on puisse énoncer. Elle ne cesse de fluctuer, de glisser hors d’atteinte." Une manière de prévenir qu'en littérature comme dans la vie, il n'y a pas de vérité toute faite.

    Conseillé par Didier et Géraldine C.

    Scintillation, de John Burnside
    Traduit de l'anglais (Ecosse) par Catherine Richard
    Editions Métailié, 2011
    ISBN
    978-2-86424-838-5

    290 p., 20€


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  • Ca y est, c'est parti ! La rentrée littéraire 2011 commence à entrer en librairie, avec son lot habituel de débats, d'événements, d'auteurs incontournables, de noms connus - et au milieu du barnum, une poignée de premiers romans qui vont essayer d'obtenir une petite place au soleil.

    Pour commencer, nous en avons choisi quatre - avant, peut-être, d'en évoquer d'autres dans les semaines qui viennent, lorsqu'ils seront parus et que nous les aurons lus...

     

    Quelques premiers romans    L'art français de la guerre, d'Alexis JenniMa petite Française, de Bernard ThomassonBlack Mamba Boy, de Nadifa Mohamed










    Sont déjà parus : 

    La Femme du tigre, de Téa Obreht
    Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marie Boudewyn
    Editions Calmann-Levy, 332 p., 20,50 €

    Un premier roman absolument envoûtant, écrit par une jeune femme talentueuse. Impossible d'oublier cette histoire onirique qui mêle habilement légendes des Balkans et réalisme du quotidien.

    L'Art français de la guerre, d'Alexis Jenni
    Editions Gallimard, 632 p., 21€

    Un premier roman français, ample et ambitieux, qui ne pourra pas vous laisser indifférent. La langue de Jenni est classique mais elle a du souffle, le propos est dense (60 ans de guerres, rien de moins !) mais passionnant.

    Ma petite Française, de Bernard Thomasson
    Editions du Seuil, 263 p., 18€

    Un bon premier roman qui vous entraînera à Berlin, dans les années 70, sur les pas d'une Française de 17 ans qui va découvrir la vie. Une lecture très agréable.

    Et enfin, à paraître le 1er septembre :

    Black Mamba Boy, de Nadifa Mohamed
    Traduit de l'anglais (Somalie) par Françoise Pertat
    Editions Phébus, 288 p., 21€

    Les pérégrinations tragicomiques d'un enfant des rues somalien recherchant son père à travers l'Afrique, dans les années 40. Une brillante épopée dont on vous reparlera très vite plus en détail...

    Pour en savoir plus, n'hésitez pas à venir discuter de ces livres avec nous à la librairie.
    Et bonne rentrée littéraire à tous !

    Conseillés par Géraldine H.


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  • La vie du ComptoirPapaaaaa! Il y a un mammouth dans le frigo!! AAAhhh, n'approchez pas, on appelle les pompiers!!

    Voilà comment débute cette aventure pleine d'humour, et la cavale du mammouth. Cet album tout en dialogues est très vivant et amusera les enfants dès trois ans. Les parents apprécieront sûrement la chute, et les jeux de mots et expressions du texte spécialement pensés pour eux ("Faut qu'on parte, y'a le feu au lac" explique un pompier!).
    Les histoires de Michael Escoffier sont décidemment géniales!

    Conseillé par Anna.

    Un mammouth dans le frigo, de Michael Escoffier et Mathieu Maudet
    L'école des loisirs
    ISBN 9782211205184
    12 euros.

    Pour réserver ou commander ce livre, rendez-vous sur librest.


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  • La vie du ComptoirUn jeune âne discute avec un vieux singe. Le singe lit, l'âne s'étonne : C'est quoi ça? Est-ce qu'on peut envoyer des textos avec? Aller sur twitter? Mais, il n'y a pas de souris?? Non, on ne peut rien faire de tout cela avec un livre! Et pourtant, petit âne si fier de son ordinateur capable de tant d'exploits, se laisse très vite prendre par le plaisir de la lecture.

    Un album plein d'humour, un poil critique de cette génération vissée aux écrans et éloignée de la lecture, mais qui vise surtout à mettre en avant la force et les mérites du livre!

    Conseillé par Anna. 

     

    C'est un livre, de Lane Smith
    Edition Gallimard Jeunesse

    ISBN 9782070696512 

    11 euros.

    Découvrez un court film d'animation qui présente l'album en cliquant ici!

    Pour commander ou réserver ce livre, rendez-vous sur librest. 


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  • La vie du ComptoirVous avez tous, un jour ou l'autre, jeté un caillou dans un lac ; puis observé les dizaines, les centaines de cercles concentriques s'arrondissant à tour de rôle autour du point de rencontre entre la pierre et l'eau, vous demandant combien de temps il allait falloir à la surface du lac pour retrouver sa (trompeuse) plénitude.
    Un seul acte de départ (le jet du caillou), une infinie chaîne de conséquences (les ronds dans l'eau) : c'est sur ce principe que Hervé Commère a construit son deuxième roman au titre évocateur.

    Au début, pourtant, on se demande où l'auteur veut nous emmener. Il nous propose une première voix, celle de Jacques Trassard, vieux truand qui, après avoir passé la moitié de sa vie en prison entre deux vols réussis, a fini par se retirer des affaires pour couler des jours paisibles à Rennes. Parmi ses "oeuvres", un coup de maître, accompli avec quatre complices quarante ans plus tôt, et dont il pensait le secret calfeutré à tout jamais - tout en redoutant de le voir resurgir inopinément...
    Puis s'intercale la voix d'Yvan, serveur trentenaire traînant sa dépression depuis que sa petite amie l'a quitté.
    Le destin de ces deux hommes que rien ne rapproche bascule pourtant au même moment. Jacques s'apprête à affronter les conséquences de ses actes lorsque Chloé Lavigne, une jeune journaliste très bien informée, s'invite dans sa vie ; tandis qu'Yvan retrouve son ex, Gaëlle, en vedette d'une émission de télé-réalité, en train de ridiculiser sans pitié leur ancien amour pour assurer l'audimat.

    La suite, c'est-à-dire la manière dont Hervé Commère va faire se croiser des destins incompatibles, est une merveille de construction. L'écriture est trompeusement simple et fluide, il y a beaucoup de travail derrière cette apparente facilité. L'intrigue et les personnages rapidement posés, le romancier déroule les événements avec une évidence implacable. Le suspense ne faiblit jamais ; au contraire, Commère distille les révélations, entremêle surprises et rebondissements avec un art consommé du thriller, sans pour autant appliquer des recettes trop connues.


    La preuve avec la fin - dont je ne peux évidemment rien dire -, inattendue, gonflée, presque improbable... Pouvant presque paraître de trop à certains ? Certes. Pour moi néanmoins, indispensable à la cohérence de l'ensemble, au sujet du roman. Et permettant en plus à Hervé Commère une conclusion superbe, deux ou trois dernières pages magnifiques et émouvantes, qui nous font refermer le livre en regrettant qu'il soit déjà fini.

    Une réussite, donc, d'autant plus à saluer qu'elle affirme la singularité d'un auteur dont le premier roman, J'attraperai ta mort, suggérait déjà qu'il faudrait suivre le garçon de très près. Maintenant, c'est une certitude.

    Conseillé par Didier.

    Les ronds dans l'eau, de Hervé Commère
    Editions Fleuve Noir, 2011
    ISBN 978-2-265-09266-2
    282 p., 18€

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  • Et maintenant, arrêtez de réfléchir, sortez les flingues et tirez dans le tas sans sommation : un an après sa parution et le triomphe assez inattendu qui s'en est suivi, Le Livre sans Nom débarque en poche et ramène sur le devant de la scène sa tribu de fous furieux. Pour le plus grand bonheur de tous ceux qui aiment les livres incapables de tenir dans une seule case, et surtout, qui ne se prennent pas au sérieux !

    Le Livre sans Nom (Anonyme)

    Le Livre sans nom, qu'est-ce que c'est ? L'oeuvre d'un auteur anonyme et qui réussit à le rester en dépit de son succès. Mais aussi le roman le plus déjanté de l'année 2010.

    Bourrée de références au cinéma de série B ou Z, mélange improbable de genres - polar, thriller fantastique, gore, western, horreur, légendes urbaines -, habitée par des dizaines de personnages déglingués et plus invraisemblables que les autres (parmi lesquels un tueur à gages sosie d'Elvis et un psychopathe qui se met à tirer sur tout ce qui bouge dès qu'il boit du bourbon, pour n'en citer que deux), cette histoire impossible à raconter convoque aussi bien les figures de Tarantino et Robert Rodriguez que celles de Seven, de Ring ou de Columbo (!), tout en faisant oeuvre originale et proprement singulière, haletante de bout en bout.

    Aussi improbable que cela puisse paraître, le résultat est totalement jouissif. Le Livre sans Nom est secoué de violence, mais d'une violence pop, irréaliste, qui appelle le second degré et suscite le rire. C'est un pur moment de détente et de folie, comme on en trouve finalement peu. Raison de plus pour ne pas passer à côté !

    Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, sachez que les éditions Sonatine, qui ont publié Le Livre sans Nom en grand format, ont déjà fait paraître les deux autres romans de notre ami Anonyme : L'Oeil de la Lune et Le Cimetière du Diable.
    L'occasion de retrouver le Bourbon Kid et consorts dans de nouvelles aventures, toujours aussi frappadingues!

    L'Oeil de la Lune  Le Cimetière du Diable

    Conseillé par Didier et Charles.

    Le Livre sans Nom
    Editions Livre de Poche, 2011

    ISBN 9782253158356
    507 p., 7,50€

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  • La vie du Comptoir

     
    Jean-Claude Mourlevat
    le dit lui-même, il écrit "parcequ'[il] adore inventer et raconter des histoires" et "parceque c'est une façon de mettre de l'ordre dans le monde, de lui donner un sens".

    Il est formidable, à chaque lecture, d'être surpris, emmené dans un univers inconnu et fascinant. Mourlevat a cette rare qualité de savoir inventer plus loin, et surtout, de varier les plaisirs!

     

    Il n'y a qu'à voir, prenons trois romans au hasard (ou presque!)...
     

    La vie du ComptoirLa troisième vengeance de Robert Poutifard est l'histoire pleine d'humour d'un instituteur qui, enfin à la retraite, décide de se venger de ses anciens élèves. Ce roman à l'antihéros méchant et cynique n'est pas sans rappeler l'univers de Roal Dahl.


     

    La vie du ComptoirLe combat d'hiver est sans conteste son meilleur roman - Mourlevat l'affirme lui-même. Ce texte aborde les thématiques phares liées à l'adolescence, du combat pour la liberté et l'émancipation à la primauté de l'amitié et de l'entraide face au danger...



    La vie du Comptoir

     Avec Terrienne, son dernier roman, Mourlevat s'essaie à la science-ficion. Une jeune fille reçoit un appel de sa soeur disparue. Elle décide d'aller la chercher "de l'autre côté", dans un monde parrallèle, totalement aseptisé, sans couleur, dont les habitants ont même oublié comment l'on respire. Ce texte surprend par sa force narrative et son imagination incroyable. Une forme simple et une écriture fluide mettent en avant les personnages et le décor.

     

    Sans vouloir en un article faire le tour de l'oeuvre de Jean-Claude Mourlevat, sachez seulement que la lecture de cet auteur m'a toujours apporté un immense plaisir. De 9 à 99 ans, profitez-en!

    Conseillé par Anna.

    Pour commander ou réserver ces livres, rendez-vous sur librest.
    Pour aller plus loin, découvrez le site de l'auteur : www.jcmourlevat.com
     

     


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  • La vie du ComptoirRésumé - C'est l'année de ses 13 ans et Todd va devenir un homme. Dans son monde, chacun entend incessamment les pensées des autres : c'est le Bruit. Todd sait depuis toujours que toutes les femmes ont disparu de Nouveau Monde, du moins, il en était sûr avant de découvrir un lieu où le bruit se tait, et de rencontrer Gloria... Todd comprend alors qu'il est en danger, et s'enfuit...

    Ce qu'en dit l'auteur - "Ma seule règle a été d'écrire le genre de livre que j'aurais aimé lire adolescent : honnête sans être moralisateur, jamais insultant pour mon intelligence, et si excitant que j'aurais presque été gêné d'en parler..."

     

     

    La vie du ComptoirL'écriture hachée, écorchée, nous fait entrer dès les premières pages dans la tête de Todd, notre héros. Très puissant dans le fond comme dans la forme, ce livre aborde les thèmes de la justice, de l'absurdité de la guerre et de la colonisation, à travers le combat d'un jeune garçon pour sa liberté et celle de tous les habitants de sa planète.

    Le chaos en marche est un mélange explosif et novateur de science-fiction et d'un quelque chose qui ressemble à du western ! Jamais manichéen, des personnages complexes et attachants, ce livre ne peut laisser indifférent et plaît tant aux grands adolescents qu'aux adultes. Un roman comme on en lit très peu, à découvrir absolument !

    Conseillé par Anna. 

    Le chaos en marche, une trilogie de Patrick Ness
    t.1 La voix du couteau, 2009 (grand format et poche)

    t.2 Le cercle et la flèche, 2010 (grand format et poche)
    t.3 La guerre du bruit, 2011 (grand format)
    Edition Gallimard-jeunesse
    15 et 18€ les grands formats, 8,50€ en poche

     

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site www.patrickness.com.
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  • La vie du ComptoirAlvin Ho est un petit garçon très, très peureux. A l'école, il n'arrive même pas à prononcer un mot!  Il ne sort jamais sans son KAC (Kit Anti Catastrophe) qui contient tout le nécessaire pour se sortir des situations les plus périlleuses - une discussion avec une fille par exemple.

    Heureusement, il y a Calvin, son grand frère, qui peut être de bon conseil s'il en a envie. Et puis Puce aussi ;  c'est une fille, mais elle a une jambe de bois et un bandeau, comme les pirates ! Elle sait toujours ce qu'Alvin pense, et ce dont il a besoin.

    Dans cette aventure, Alvin va devoir supporter des auteurs morts, lors d'une sortie scolaire, se vêtir d'une robe pendant la photo de classe, et tenter par tous les moyens d'obtenir un costume de chef indien, qui lui sauverait la vie !

    Alors, si vous aimez rire et si vous voulez savoir comment survivre à une fête d'anniversaire, résoudre les pires dilemmes ou encore s'entraîner à battre des records du monde, lisez les histoires d'Alvin Ho !

    Conseillé par Anna. 

    Alvin Ho (tomes 1 et 2), de Leonore Look
    Editions Tourbillon
    ISBN 978-2-84801-546-0 / 978-2-84801-666-5

    186 p., 9,95€

    Réserver ou commander les aventures d'Alvin Ho sur Librest.


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